samedi 19 janvier 2013

Les unités du COS distinguées par leur ministre


Le général Christophe Gomart (GCOS), le CV Olivier Coupry et le ministre écoutent les explications de ce chef de groupe du 1er RPIMa (Photo Jean-Marc Tanguy)
Les derniers personnels du COS qui ne sont pas encore au Sahel ou ailleurs étaient réunis cet après-midi à Lorient pour un hommage de leur ministre. Pas sûr, d'ailleurs, que ce dernier carré ne soit pas envolé, tout ou partie, pour le Sahel, dans la foulée !
Le mindef a reconnu, en fin de séquence, avoir mieux compris les spécialités de chacune des unités. Chacune a évidemment fait passer ses messages d'actualité, ses nouveaux concepts. Comme l'escadron Poitou qui diffusait des vidéos particulièrement explicites.  
JYLD a très directement confirmé nos informations, évoquant le rôle crucial tenu par les forces spéciales vendredi dernier au Mali, un outil "réactif" qui a permis de stopper nette la progression des rezzous venus du nord. Aucun volume d'effectifs n'a été cité publiquement, néanmoins, le ministre a évoqué la présence des unités des trois armées.
Selon nos sources, la BFST est sans surprise très bien représentée au sol, avec le soutien d'aéronefs de l'armée de l'air.
Arrivé vers 12h30, le ministre avait pu discuter longuement avec les opérateurs jusqu'à 14h30, à l'abri des oreilles indiscrètes, puis a découvert des capacités classifiées, à l'abri des regards, pendant près de trente minutes.
Devant la presse, plusieurs opérateurs lui ont fait très sérieusement des propositions de service, comme ce spécialiste de la neutralisation à distance du 1er RPIMa dont le mindef a écouté les explications techniques en matière de tir. Le régiment est connu pour ses fines gâchettes.
JYLD a rappelé que c'est un autre socialiste, Pierre Joxe, qui avait créé le COS. C'était il y a 21 ans. O tempora, o mores, Pierre Joxe ne faisait pas chanter la marseillaise : JYLD, lui, n'a pas eu trop besoin de chauffer la salle pour que les commandos, d'une voix, entament l'hymne national, sans doute en pensée pour leur frère d'armes Damien Boiteux, tombé au Mali, le 11 janvier. Mais sans savoir encore qu'un ancien du 1er RPIMa avait aussi été tué à In Amenas (Algérie).