lundi 10 décembre 2012

Retour sur le soutien psy aux familles externalisé

Cette initiative était à l'origine une expérimentation, pour assurer le soutien psy des familles des militaires engagés en Afghanistan. Elle a commencé le 7 mars 2011, puis a fait l'objet d'une reconduction.
Le service comprend de l'information aux familles avant, pendant et après la mission du "conjoint(e)". La notion est large puisque selon l'IAPR, titulaire du contrat, les "petites amies" peuvent être incluses dans le dispositif.
A la fin octobre 2012, 800 appels avaient été comptabilisés sur le numéro vert, pour 400 dossiers d'accompagnement. 1.000 entretiens ont été menés, 40% au téléphone et 60% en cabinet.
Pour cela, l'IAPR dit s'appuyer sur sa structure parisienne, et un réseau d'associés sur tout le territoire.
Au début du service, la plateforme téléphonique recevait 1,5 appel par jour, puis le chiffre est tombé à un appel par jour, depuis le mois de juin.
C'est sans compter le fait que "30 à 40% des appels sont éloignés d'une demande de soutien psychologique, mais ressortent plutôt comme des besoins d'information sur la mission du militaire.
51% des appels émanent de conjoints, 14% des enfants, et 35%, des parents.
3% des appels sont effectués avant l'opex, 77% pendant, et 20% après.
Cette prestation devrait durer jusqu'en juin 2013, avec possibilité de reconduction de quatre mois. Selon la sous-direction à l'action sociale du ministère, la réflexion a été lancée pour un éventuel élargissement à d'autres théâtres. Le contrat actuel coûterait 950.000 euros, selon cette même source.