samedi 20 juin 2009

Maskirovka à Tora

Cela pourrait faire un bon titre pour un OSS117 mais c'est beaucoup plus basique. La maskirovka, si mes souvenirs de russe sont bons, cela veut tout dire et rien dire : camouflage, déception (au sens anglo-saxon du terme), écran de fumée. Quand je vois des images captées par un drone SDTI en Afghanistan disponibles sur le net, sur le propre site du ministère de la Défense. Que je lis qu'on annonce qu'on lance un dossier en vue de contractualiser le lancement d'une opération visant à commander, enfin bref, pour la version courte, que l'on va commander mais que ce n'est pas encore signé, trois drones SDTI, je me dis que tout ce bruit de fond, s'il était par hasard destiné aux insurgés (ce qui n'est évidemment pas le cas), ne pourrait vouloir dire qu'une chose : on est vraiment sous la vague.
La preuve, ils ne vous parlent pas du reste. Et notamment, pourquoi il est si difficile d'aller à Tora. D'où, ce n'est plus un secret, décollent ces drones.
Et puis, ces insurgés, ils se méfient de ce drone : c'est ce qu'ils se disent entre eux, par télégraphe de Chappe, signaux de fumée et flotté de chech. Donc quand le drone décolle, car tout le monde le voit décoller de là où il décolle, tout le monde se planque, le temps qu'il vole, ce qui dure jamais très longtemps, cela aussi les insurgés l'ont bien compris.
Maskirovka on vous dit !