lundi 15 juin 2009

Après les marocaines, les colombiennes

Un patron de PME française spécialisée dans les drones a égaré une valise il y a dix jours, lors d'un séjour professionnel en Colombie. L'homme voyageait avec trois valises : seule celle contenant un ordinateur regorgeant d'informations diverses mais qu'on imagine facilement variées a disparu, les autres ont suivi l'avion qui le ramenait en France.
Les histoires de ce type, dont il est difficile de mesurer s'il s'agit d'un nouvel exploit d'un bagagiste, ou de quelque chose de nettement plus crapuleux, regorgent dans le secteur qui nous occupe. En matière de drones, la société Alcore Technologies, basée à Cergy, avait été mystérieusement cambriolée, quelques mois avant un appel d'offres, il y a quelques années.
Dans le même registre, les spécialistes aiment rappeler qu'à une époque, pour avoir une idée de l'activité d'Eurocopter, il ne suffisait que de prendre le TGV, et d'écouter les conversations, en première. Plus près de nous encore, la ligne 8 du métro parisien (desservant l'EMA, l'EMM et l'EMA) est un Balardgone avant l'heure : une bonne oreille permet en général de surprendre des conversations assez irréalistes sur les actualités du moment.

PS : les "valises marocaines" sont l'appellation des conditionnements de hasch qui arrivent du Maroc (d'où leur nom) sur les go-fast traversant la Méditerranée. Et dont une partie est interceptée par nos gabelous et nos commandos marine.